ÉLÉA SANTÉ
Un nouveau regard sur le sommeil
TROUBLES DU SOMMEIL :
INSOMNIE
RONFLEMENT
SYNDROME D'APNÉES DU SOMMEIL
Retrouver un sommeil de qualité
Un Français sur trois souffre de troubles du sommeil, dont 10% d'insomnie sévère. Ces dysfonctionnements des cycles du sommeil (dyssomnies, parasomnies, apnées du sommeil ou troubles du sommeil d'origine psychiatrique / neurologique) s’expliquent par de multiples facteurs qu’il est essentiel de cibler.
Votre thérapeute pourra ainsi vous accompagner dans cette voie, définir une prise en charge personnalisée et vous permettre de rétablir un sommeil de qualité.
Face à cette problématique, l'équipe d'Éléa Santé est là pour vous guider vers la voie du rétablissement.
INSOMNIE
L’insomnie est un problème de santé majeur avec près d’un tiers de la population se plaignant de troubles du sommeil. Et touche plus de la moitié de la population après 65 ans.
Cela peut être des difficultés d’endormissement, des réveils fréquents ou trop matinaux, et surtout la sensation que son sommeil n’est pas réparateur.
L’insomnie a de nombreuses conséquences : fatigue, irritabilité, trouble de la concentration et de la mémoire, anxiété, dépression, augmentation du risque d’accident cardio-vasculaire. L’insomnie a aussi des conséquences sur la vie quotidienne en augmentant de 8 fois le risque d’accident sur la route et de 4,5 fois celui d’en avoir un au travail (Source : Inserm). L’insomnie est responsable de 8% des arrêts maladies chaque année de par la qualité de vie dégradée qu’elle entraîne.
L’insomnie dite idiopathique, c’est-à-dire sans cause retrouvée, est rare et correspond à un diagnostic d’exclusion.
Plusieurs pathologies autres qu’un diagnostic d’insomnie peuvent engendrer une plainte d’insomnie : troubles respiratoires durant le sommeil tels que le syndrome d’apnées du sommeil ou l’hypoventilation pendant le sommeil (5 à 9% des plaintes d’insomnie); mouvements périodiques des membres ou syndrome des jambes sans repos (15%); troubles neurologiques ou médicaux (4 à 11%) ; mauvaise hygiène de sommeil ou facteurs environnementaux (10%); utilisation d’une substance psychoactive (3 à 7%).
Un bilan exhaustif est donc nécessaire auparavant et devra comprendre obligatoire un agenda du sommeil sur au moins 2 semaines afin d’objectiver le trouble.
Un trouble fréquent pouvant toucher jusqu’à 40 % des patients souffrant d’insomnie et de dépression est le syndrome d’apnées du sommeil. Syndrome trop peu souvent exploré et dont le risque est augmenté par la prise de traitement favorisant l’endormissement.
Ainsi, moins de 20% des sujets souffrants de troubles du sommeil sont correctement pris en charge avec pour conséquence une utilisation massive de traitements hypnotiques, ce qui n’est pas sans effet sur le long terme.
Avant cela, il est donc nécessaire de mieux évaluer les causes de l’insomnie et de les prendre en charge.
La mise en place de protocoles non allopathiques comprenant une stricte hygiène du sommeil, des entretiens ciblés sur les causes de l’insomnie ainsi que des outils cognitifs et comportementaux pour mieux dormir peuvent également être d’une aide précieuse. Auxquels s’ajoutent des possibles prescriptions de mélatonine ou de phytothérapie à dose efficace.
D'où viennent les insomnies chroniques
RONFLEMENT ET SYNDROME D’APNÉES DU SOMMEIL
La problématique du sommeil est centrale dans l’ensemble des questions psychologiques et de sensation de bien-être. De plus, cause ou conséquence, sa prévalence est telle qu’elle nécessite une prise en charge spécifique et ceci pour chaque patient touché.
Les causes des troubles du sommeil sont multiples. Souvent psychogènes, elles peuvent également être d’origine organique.
Une plainte fréquente en consultation est le désagrément provoqué par le ronflement. Plainte souvent émise par le conjoint. Ces ronflements peuvent parfois atteindre les 100 dB, soit le bruit d’un sèche-cheveux ou d’un casque de musique à plein volume, et font que certains couples dorment séparément. Ainsi à partir de 40 ans, près de 25 % des hommes et 15% des femmes souffrent ainsi de ronchopathie chronique.
Ronfler est dû à la vibration des tissus de la gorge lors de l’inspiration et est la conséquence audible du rétrécissement du passage d’air. Quand il s’aggrave et devient asphyxique, il signe fréquemment un syndrome d’apnées du sommeil aux conséquences potentiellement graves.